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Apple envisage de permettre aux utilisateurs d'installer des magasins d'applications alternatifs sur iOS,
Dans le cadre d'une refonte motivée par la législation européenne

Le , par Patrick Ruiz

2PARTAGES

11  0 
Apple envisage de permettre aux utilisateurs d'installer des magasins d'applications d'applications autres que l'App Store sur iOS. L’App Store est donc en passe de ne plus être la seule place de marché en ligne où les possesseurs d’iPhone et d’iPad pourront se fournir en applications. Le projet du géant technologique s’inscrit dans le cadre d’une refonte motivée par la législation de l’UE.


Apple entend ainsi s’aligner à la loi européenne sur les marchés numériques (Digital Market Acts). Présenté fin 2020 par la Commission européenne, le règlement DMA (pour Digital Markets Act) a été définitivement voté par le Parlement européen et approuvé par le Conseil de l'UE en juillet 2022. le règlement DMA entend prévenir les abus de position dominante des géants du numérique, que sont en particulier les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), et offrir un plus grand choix aux consommateurs européens.

L'alignement à ce règlement signifie qu'Apple devra non seulement autoriser les magasins d'applications tiers, mais aussi l'installation des logiciels téléchargés sur le web. L'Union européenne a établi un calendrier relativement complexe pour se conformer à la loi, qui prévoit que les entreprises susceptibles d'être touchées par celle-ci informent les autorités réglementaires et qu'une commission détermine si elles doivent effectivement procéder à des modifications. Les entreprises ont jusqu’à mars 2024 pour une mise en conformité totale.


Apple travaille en sus sur un autre changement induit par les réglementations européennes. La société a confirmé qu'elle ne pouvait pas contourner les règles européennes imposant l'ajout de l'USB-C à l'iPhone d'ici 2024.

Les débats sur l’ouverture d’Apple à d'autres systèmes de paiement au sein de l’App Store se poursuivent. En sus, Apple n’a toujours pas indiqué comment rendre iMessage interopérable avec d’autres services. Ces chantiers devraient néanmoins s’accélérer maintenant que le Digital Markets Act sert de torche. Apple devrait manœuvrer pour ne pas perdre la main de façon totale. La société est susceptible de rendre obligatoires certaines exigences en matière de sécurité, de vérifier les applications externes d'une manière ou d'une autre et éventuellement de facturer des frais.

Apple met en avant l’argument sécurité des utilisateurs comme justificatif de la fermeture de son écosystème à des acteurs tiers. La situation est telle que l’entreprise a désormais à dos une coalition pour la défense de la liberté de choix et la concurrence loyale sur l’App Store – la Coalition for App Fairness. La coalition d'entreprises, dont beaucoup sont de petits développeurs de logiciels, vise à obtenir d'Apple un assouplissement des règles relatives aux logiciels sur iOS. Par exemple, l'App Store est la seule méthode permettant aux clients d'installer des logiciels sur les iPad, les iPhone et les montres Apple.

Et les développeurs de logiciels ne peuvent accepter les paiements de biens numériques sur iOS que d'une seule manière : le service de paiement d'Apple, qui prélève une commission sur toutes les transactions. Les membres de la coalition veulent d'autres options. La Coalition for App Fairness vise à inciter les législateurs à prendre des mesures contre Apple, soit par le biais d'une nouvelle législation, soit par des actions en justice. Les très grands acteurs de la tech s'exposent à des amendes allant jusqu'à 10 % de leur chiffre d'affaires annuel mondial en vertu des dispositions du Digital Markets Act.

Et vous ?

Que pensez-vous de l’approche Apple de manière générale en matière de gestion de la concurrence ?

Voir aussi :

Face au Congrès américain, Jeff Bezos déclare qu'il ne peut pas garantir que les employés d'Amazon n'ont pas accès aux données des vendeurs tiers pour favoriser les produits de son entreprise
Fortnite aurait fait exploser les bénéfices d'Epic Game en 2018 jusqu'à 3 milliards de dollars grâce notamment à la vente de contenus additionnels
Après un bras de fer qui aura duré près de deux ans, Epic abandonne le combat et publie Fortnite sur PlayStore, regrettant que Google rende extrêmement mince la possibilité d'éviter le Play Store
Google assure que Fortnite ne bénéficiera d'aucun traitement de faveur sur le Play Store s'il veut revenir et que sa taxe de 30 % est valable pour tous, Epic dénonce un abus de position dominante

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Avatar de Shalien
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 14/12/2022 à 9:22
L'article pourrait se résumer à "Apple envisage de respecter la loi", je suis toujours autant effaré du fait que les grosses sociétés aient ce genre de réflexion ou le fait de respecter la loi c'est une concession de leurs part.
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Avatar de daerlnaxe
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 28/02/2023 à 7:14
Franchement ce n'est pas faute de vouloir me passer de Google mais...
Quant tu fais des recherches sur la programmation et l'informatique:

- Bing, les recherches sont capilotractées
- Duckduckgo ramène n'importe quoi et ne gère pas bien certaines options de recherche.

TOUTES mes recherches par défaut sont avec duck duck go et j'essaie plusieurs fois avant de passer sur google, et presque à chaque fois je termine sous google dès que ça touche une recherche poussée.

Le pire c'est que franchement en terme de qualitatif duckduckgo ne diffère en rein, on a les mêmes pages pourries qui sont là pour faire du clic et qui sont référencées en tête. Mon problème n'est pas un monopole, mon problème porte sur la qualité, quand pour avoir une ligne de commande je me tape une page artificiellement générée qui perd l'information au milieu d'un long texte creux au possible... qui ferait d'ailleurs que le moindre livre ferait 10 000 pages, ces pages devraient être reléguées au cul du loup or bien au contraire elles sont en tête. Et il y a des techniques bien connues pour être aimé des moteurs de recherche, a l'heure où l'on nous bassine avec chatgpt et des IA dans tous les sens on peut s'étonner de voir que justement il n'y a rien derrière pour amener un choix qualitatif sur les pages en tête. Mais au moins avec Google je finis par trouver en général l'information.

Ceci dit comme je le soulignais il y a un énorme appauvrissement du net. Là j'ai justement passé quelques jours à me documenter sur Oracle et OpenLDAP et ce n'est pas fameux, beaucoup de copier coller, d'informations parcellaires. Avec même quelques requêtes ne ramenant que 4 pages, dont 3 1/3 en Chinois.
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Avatar de smarties
Membre expert https://www.developpez.com
Le 22/12/2022 à 8:43
La majorité des gens ne savent pas installer des magasins alternatifs (ça ne les intéresse pas plus que ça d'ailleurs) donc je pense qu'une minorité de gens le fera.
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Avatar de PomFritz
Membre averti https://www.developpez.com
Le 23/02/2023 à 0:46
« C'est un peu flou ». « D'un autre côté, nous sommes un tribunal. Nous ne savons vraiment rien de ces choses. Nous ne sommes pas les neuf plus grands experts d'Internet. N'est-ce pas une affaire pour le Congrès, et non pour le tribunal ? »
Un peu comme tous les politiques quand il s'agit de technique. On va laisser faire le libéralisme, pas besoin de se casser à comprendre.
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 24/02/2023 à 22:37
Citation Envoyé par TotoParis Voir le message
Ce serait jouissif que des terroristes s'en prennent à des grosses légumes de cette industrie...
Le juste retour de flammes.
Et encore plus jouissif que des terroriste s'en prennent a Nogent, vu tout les meurtres don les couteux de cuisine sont responsables...
A un moment, il faudrait réfléchir deux minute que la question n'est pas d'aimer Google ou non. Je suis le premier a détester cette entreprise, et pourtant sur ce coup, je la soutient totalement.
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Avatar de weed
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 02/03/2023 à 20:51
Pour ma part, j'utilise Qwant comme moteur de recherche par défaut, par moment Duckduckgo sur des navigateurs secondaires.

Je ressens très peu le besoin d'aller sur Google. Après bien entendu les recherches de Google sont toujours un peu de meilleurs et il est certain que Google sera toujours bien plus efficace. Les moyens financier en R&D sont absolument faramineux (avec optimisation fiscale), il est donc plus facile d'être plus efficace.
Et donc on retombe dans un cercle vicieux, il y a donc plus de recherche faite sur Google. Sauf erreur de ma part, Google en ultra domination en terme de recherche, plus de 70% dans le monde.
Il faut donc accepter une moindre qualité si on choisit la concurrence mais qui peut malgré tout répondre à son besoin. Tout dépend si on souhaite privilégié la concurrence ou la qualité des recherches, cela dépend ou l'on place le curseur.
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 26/04/2023 à 21:09
Une nouvelle architecture de surveillance

Le règlement sur les services numériques sera mis en œuvre au moyen d'une architecture de surveillance paneuropéenne. La Commission est l'autorité compétente pour surveiller les plateformes et les moteurs de recherche désignés, mais elle travaillera en étroite coopération avec les coordinateurs pour les services numériques dans le cadre de surveillance établi par le règlement sur les services numériques. Les États membres ont jusqu'au 17 février 2024 pour établir ces autorités nationales, qui sont chargées également de la surveillance des plateformes et moteurs de recherche de plus petite taille. Cette date est aussi l'échéance à laquelle toutes les autres plateformes doivent se conformer aux obligations qui leur incombent au titre du règlement sur les services numériques et fournir à leurs utilisateurs la protection et les garanties qu'il prévoit.

Pour faire respecter le règlement sur les services numériques, la Commission renforce également son expertise grâce à des connaissances pluridisciplinaires, internes et externes. Elle a aussi récemment lancé le Centre européen pour la transparence des algorithmes. Ce dernier contribuera à déterminer si le fonctionnement des systèmes algorithmiques est conforme aux obligations en matière de gestion des risques. La Commission met également en place un écosystème numérique de contrôle de l'application de la législation, qui rassemble l'expertise de tous les secteurs concernés.
Excellent.

2. Incidence sur les utilisateurs
Quels bénéfices les citoyens tireront-ils des nouvelles règles?
Les plateformes en ligne jouent un rôle de plus en plus important dans la vie quotidienne des
Européens. Les règles amélioreront la sécurité en ligne car elles permettront aux citoyens d'exprimer
librement leurs idées, de communiquer et de faire des achats en ligne en étant moins exposés aux
activités illégales et aux marchandises dangereuses et garantiront la protection des droits
fondamentaux. Elles présentent notamment les avantages suivants:
Des services de meilleure qualité pour les consommateurs: Les places de marché en
ligne devront identifier leurs entreprises utilisatrices et préciser qui vend un produit ou propose
un service; cela permettra de repérer les acteurs malhonnêtes et protégera les acheteurs en
ligne contre les produits illégaux, tels que les produits contrefaits et dangereux. Lorsqu'une
place de marché en ligne aura connaissance de l'illégalité d'un produit ou service, elle sera
tenue d'informer les consommateurs ayant acheté ledit produit ou service par le biais de ses
services: de l'illégalité, b) de l'identité du professionnel et c) de toute voie de recours. Lesplaces de marché en ligne vérifieront de manière aléatoire la documentation des produits
vendus sur leur plateforme et devraient s'appuyer de plus en plus sur des solutions avancées
de traçabilité des produits, afin que de moins de produits non conformes atteignent les
consommateurs européens.
De nouveaux droits pour les utilisateurs: Dans le même temps, les citoyens auront la
possibilité de signaler les contenus illicites, notamment les produits, qu'ils rencontrent et de
contester les décisions prises par les plateformes en ligne lorsque leurs contenus sont
supprimés: les plateformes seront tenues de les informer de toute décision prise et des motifs
de cette dernière, et de prévoir un mécanisme de contestation de la décision.
Plus de transparence en matière de publicité: Les utilisateurs recevront aussi davantage
d'informations sur les publicités qui leur sont présentées sur les plateformes en ligne – par
exemple, si telle ou telle annonce les cible spécifiquement, et pourquoi. Les plateformes ne
présenteront plus aux mineurs de publicités sélectionnées sur la base d'un ciblage
comportemental et ne présenteront plus à leurs utilisateurs d'annonces sur la base d'un
profilage reposant sur des catégories particulières de données à caractère personnel telles que
l'appartenance ethnique, les opinions politiques ou l'orientation sexuelle.
Davantage de responsabilités pour les très grandes plateformes: Des règles spécifiques
sont introduites pour les très grandes plateformes en ligne et les très grands moteurs de
recherche en ligne atteignant plus de 45 millions d'utilisateurs, compte tenu de leur rôle
systémique dans la facilitation du débat public, des transactions économiques et de la diffusion
d'informations, d'avis et d'idées. Lorsque ces plateformes recommandent des contenus, les
utilisateurs pourront modifier les critères utilisés et choisir de ne pas recevoir de
recommandations personnalisées. Les citoyens ne seront pas obligés de croire ces prestataires
sur parole, ils auront la possibilité d'examiner leurs actions grâce aux rapports d'auditeurs
indépendants et de chercheurs ayant fait l'objet de vérifications.
Des conséquences plus claires: Les utilisateurs pourront demander réparation aux
fournisseurs de services intermédiaires pour tout préjudice subi en raison d'une violation du
règlement sur les services numériques commise par ces fournisseurs.
Il va falloir une armée pour contrôler tout ça.
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Avatar de TotoParis
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 24/02/2023 à 20:35
Ce serait jouissif que des terroristes s'en prennent à des grosses légumes de cette industrie...
Le juste retour de flammes.
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