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Apple apportera le chargement latéral et d'autres changements imposés par l'UE à l'iPadOS cet automne,
L'entreprise annonce aussi des modifications dans la mise en œuvre des "frais de technologie de base"

Le , par Mathis Lucas

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Apple a confirmé qu'il apportera des changements à l'iPadOS afin de se conformer aux exigences de la loi européenne sur les marchés numériques (DMA). Ces changements comprendront le chargement latéral, les boutiques d'applications alternatives, des moteurs de navigateur tiers et bien d'autres encore. Apple a annoncé que ces nouvelles fonctionnalités seront effectives d'ici à l'automne prochain. L'entreprise a également mis à jour sa politique tarifaire pour les développeurs qui n'utilisent pas son App Store. Ce changement intervient après de nombreuses critiques à l'égard des nouvelles taxes introduites par l'entreprise au début de l'année.

En début de semaine, la Commission européenne a annoncé que l'iPadOS d'Apple est désormais considéré comme une plateforme de contrôle d'accès dans l'UE, au même titre que l'iOS et l'App Store. L'institution a déclaré : « la Commission a conclu que l'iPadOS constitue une passerelle importante permettant aux utilisateurs professionnels d'atteindre les utilisateurs finaux, et qu'Apple jouit d'une position bien établie et durable en ce qui concerne l'iPadOS. Apple dispose de 6 mois pour se conformer pleinement aux obligations imposées par le DMA en ce qui concerne l'iPadOS ». La réponse d'Apple ne s'est pas fait attendre.

Dans un communiqué publié jeudi, Apple a pris acte de la décision de la Commission européenne et a confirmé qu'il apporterait des fonctionnalités telles que des places de marché d'applications alternatives, des moteurs de navigateur tiers et bien d'autres encore à l'iPad dans l'UE plus tard cet automne. Toutes les modifications qu'Apple a apportées à iOS sur les iPhone européens pour se conformer au DMA seront mises en œuvre de la même manière sur l'iPad. Toutefois, Apple n'a pas précisé si ces changements seront mis en œuvre sur iPadOS 17 ou s'ils feront simplement partie de la prochaine mise à jour de iPadOS 18.


Apple a techniquement séparé le système d'exploitation de l'iPad de celui de l'iPhone en 2019 lorsqu'il a commencé à appeler son système d'exploitation pour tablette iPadOS au lieu d'iOS. Mais dans la pratique, peu de choses séparent les deux systèmes d'exploitation sous le capot. iOS et iPadOS partagent les mêmes numéros de construction logicielle, ils sont mis à jour en parallèle (à de rares exceptions près) et, ce qui est le plus important pour la conformité DMA, ils tirent leurs logiciels du même App Store verrouillé, avec les mêmes restrictions imposées par Apple. Voici ci-dessus un aperçu des nouveautés sur iPadOS :

  • la possibilité d'installer des places de marché d'applications tierces et de télécharger des applications à partir de places de marché d'applications tierces ;
  • la prise en charge de moteurs de navigateur tiers ;
  • une nouvelle invite dans Safari qui demande aux utilisateurs de choisir un navigateur par défaut ;
  • la possibilité pour les utilisateurs de télécharger des applications à partir du site Web d'un développeur.


Les applications distribuées par le biais d'autres boutiques d'applications ou de sites Web tiers devront respecter de nombreuses règles d'Apple et seront généralement limitées à l'utilisation des API publiques d'Apple. Toutefois, selon certains analystes, la possibilité d'utiliser des boutiques d'applications et moteurs de navigation de tierces parties sur l'iPad (et les puces de la série M pour le bureau) pourrait faire de ces tablettes de meilleurs remplaçants des ordinateurs portables en leur permettant de faire davantage de choses que les utilisateurs de Mac peuvent faire sur leurs systèmes. Apple ajoute d'autres nouveautés.

Apple a apporté des modifications à la façon dont il applique les "frais de technologie de base" (Core Technology Fee - CTF). C'est une taxe qu'il facture aux développeurs qui distribuent leurs applications via des boutiques d'applications tierces ou qui utilisent des systèmes de paiement tiers pour refléter la valeur qu'Apple offre aux développeurs par le biais d'investissements continus dans les outils, les technologies et les services qui leur permettent de créer et de partager des applications novatrices avec les utilisateurs. Les mêmes conditions commerciales qui s'appliquent pour l'iPhone s'appliqueront également à l'iPad.

Depuis leur introduction par Apple, les frais de technologie de base font l'objet de critiques et certains développeurs, comme Epic Games et Spotify, ont qu'il s'agit d'une grande escroquerie. Comme l'indique Apple, les développeurs peuvent soit s'en tenir au statu quo de l'App Store de première partie en conservant les frais d'Apple, soit payer le CTF et utiliser d'autres services.

Citation Envoyé par Apple

Cette semaine, la Commission européenne a désigné iPadOS comme un contrôleur d'accès (gatekeeper platform) en vertu de la loi sur les marchés numériques. Apple apportera à l'iPadOS, dans le courant de l'automne, les récentes modifications apportées à iOS pour les applications dans l'UE, selon les besoins.

Les développeurs peuvent choisir d'adopter les conditions commerciales alternatives pour les applications dans l'UE qui incluront ces capacités et options supplémentaires sur l'iPadOS, ou de rester sur les conditions existantes d'Apple.
Les modifications apportées par Apple visent à répondre aux critiques formulées par les développeurs à l'égard de la nouvelle redevance. Certains développeurs se sont inquiétés du fait que la redevance risque de pénaliser ceux qui proposent des applications non commerciales gratuites ou les petits développeurs qui se retrouvent avec un succès inattendu sur les bras. Une application qui devient virale et franchit le seuil d'un million de premières installations annuelles qu'Apple avait déjà fixé avant l'entrée en vigueur de la redevance pourrait se retrouver tout d'un coup à devoir beaucoup d'argent au géant de la technologie.

Pour rappel, la redevance s'élève à 0,50 € pour chaque première installation annuelle par an après le seuil d'un million d'installations. Apple a déclaré que cette mise à jour vise à donner aux étudiants, amateurs et autres développeurs non commerciaux la possibilité de créer une application populaire sans avoir à payer le CFT. Ils devront certifier chaque année leur statut non commercial auprès d'Apple pour continuer à bénéficier de l'exonération de la redevance. Les organismes publics et les établissements d'enseignement agréés étaient déjà exemptés du paiement du CFT, à condition qu'ils répondent aux critères d'Apple.

Apple affirme que les changements visent aussi à donner aux petits développeurs qui obtiennent une application à succès plus de temps pour développer leur activité. Les développeurs dont le chiffre d'affaires annuel global est inférieur à 10 millions d'euros bénéficieront d'une "rampe d'accès gratuite au CFT" pendant trois ans. Apple a écrit : « au cours de cette période de trois ans, si un petit développeur qui n'a pas dépassé le million de premières installations annuelles franchit le seuil pour la première fois, il ne paiera pas le CFT, même s'il continue à dépasser le million de premières installations annuelles sur cette période ».

L'entreprise ajoute : « si un petit développeur réalise un chiffre d'affaires global compris entre 10 et 50 millions d'euros au cours de la période de transition de trois ans, il commencera à payer le CFT après un million de premières installations annuelles, jusqu'à un plafond d'un million d'euros par an ». Bien qu'Apple ait apporté de nombreuses modifications à iOS dans l'UE pour se conformer au DMA, les autorités de régulation de l'UE enquêtent déjà sur Apple (ainsi que sur Google et Meta) pour "non-conformité". L'enquête fait suite aux nombreuses des développeurs à l'égard des changements apportés par Apple à l'iOS.

En fonction des résultats de cette enquête, l'UE pourrait exiger d'Apple qu'il modifie encore la manière dont il autorise l'installation d'applications tierces sur iOS et la manière dont les développeurs tiers sont autorisés à faire de la publicité pour des boutiques d'applications et des options de paiement autres que celles d'Apple. Toute modification apportée par Apple à l'iPhone pour se conformer aux conclusions de l'enquête se répercutera vraisemblablement sur l'iPad.

Source : Apple

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous des modifications apportées par Apple à l'iPadOS dans l'UE en vertu du DMA ?
Ces modifications respectent-elles les exigences du DMA ? Pourquoi sont-elles si critiquées par les développeurs ?
La nouvelle redevance introduite par Apple appelée "frais de technologie de base" est-elle conforme au DMA ?

Voir aussi

L'UE va obliger Apple à ouvrir iPadOS au chargement latéral et aux options de paiement tierces en vertu du DMA, iPadOS est désormais soumis aux mêmes règles strictes qu'iOS dans l'Union européenne

DMA : Apple bloquera les mises à jour des boutiques tierces d'applications si votre iPhone quitte l'UE pendant un mois, quelles sont les implications de cette restriction pour les voyageurs européens ?

DMA : les développeurs se révoltent contre les nouvelles règles de l'App Store d'Apple qui menacent leur liberté et leur rentabilité et dénoncent une violation du règlement européen

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Avatar de hd999
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 18/10/2024 à 16:49
Sacrée Union Européenne : avec eux, ne pas posséder de numéro de cellulaire, d'appareil compatible iOS ou android, c'est d'être interdit de citoyenneté de l'UE : merci la machiavélique DSP2!

L'europe, nous ne vous oublierons pas.
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Avatar de der§en
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 18/10/2024 à 17:23
Une fois à la retraite, et débarrassé des contraintes pro, la première chose que je ferait, sera de résilier mon abonnement téléphonique (a zut, il y a une 2ème, c’est de virer Windows pour installer Linux), je sent que cela fera de moi, un citoyen de seconde zone !
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Avatar de Thaumasson
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 22/06/2024 à 10:30
Ce qui m'agace, c'est de voir que certaines personnes râlent contre les efforts que l'Europe déploie pour nous protéger, nous les consommateurs, face aux lobbies extrêmes des GAFAM.
Ce qui m'agace, c'est de voir que certaines personnes ne voient pas dans ces démarches une simple manœuvre d'Apple pour ne pas se conformer aux directives européennes.
Il est important de reconnaître que les décideurs européens sont guidés par la volonté de protéger les libertés des consommateurs.
Je comprends parfaitement que chacun a ses préférences en matière d'applications et de fonctionnalités, mais il est important de garder à l'esprit qu'avoir le choix est dans notre intérêt.
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Avatar de Bigb
Membre averti https://www.developpez.com
Le 22/06/2024 à 19:46
Apple ne s'est plus comment essayer de renverser l'opinion publique contre le DMA imposé par la Commission Européenne. Elle fait comme Google qui a retiré les liens Google Maps utilisés par les internautes en invoquant l'obligation du DMA. Mais à coté ne se conforme en rien aux nouvelles règles dès que ca touche à son business...
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Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 23/06/2024 à 9:04
Je trouve bien qu'il y est des gardes fous. C'est sensé être le rôle de l'Europe (que ce soit bien ou mal fait, je ne rentrerais pas dans ce débat).

Le prob. n'est pas de mettre des normes, ils en faut pour éviter les abus, le prob. est de le faire de façon raisonnable, mais encore une fois c'est un autre sujet.

Ton avis s'entend tout comme celui de Thaumasson, l’idée étant de trouver un juste milieu.

Je veux être libre d'utiliser mes bécanes sans avoir à me préoccuper d'antivirus, ni de l'origine réelle de ce que j'installe, entre autres
Le prob est que tu peux dans ce cas à ton insu contaminer d'autres personnes, faire fuiter des infos personnelles d'autres personnes (en même temps que les tiennes mais là je dirais que c'est ton prob. dépendant de ton choix).
Et encore tu es du métier donc plus ou moins apte à ne pas faire n'importe quoi, ce qui n'est pas le cas du grand public. Mais ça ça pourrait se régler avec un blocage par défaut pouvant être retiré en passant en mode expert par exemple.
C'est pas si simple que ça.

Apple ne compte pas respecter les lois européennes sur ce sujet car ils sont en position de quasi monopole et ça aura un impact très faible pour eux. Ils veulent juste vendre sans se prendre la tête. Ils vont par contre se conformer à l'obligation de possibilité de store externes pour pouvoir continuer à vendre les iphones. C'est du pragmatisme commercial.

Vous avez le choix : Achetez n'importe quelle marque sauf Apple, vous trouverez des systèmes performants et souvent moins chers. Vous installerez ce que vous voudrez et vous ferez ce que vous jugerez bon pour éviter de pourrir votre système.
Sauf que si tu laisses tout faire, qui te garantie que demain les autres marques ne feront pas pareil ?
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Avatar de Minato Sensei
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 18/10/2024 à 11:43
Des fois, avec Apple, tu te dis qu'on a touché le fond. Puis tu découvres qu'en fait il y avait plusieurs paliers en dessous
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Avatar de _toma_
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 18/10/2024 à 22:26
Sacrée Union Européenne : avec eux, ne pas posséder de numéro de cellulaire, d'appareil compatible iOS ou android, c'est d'être interdit de citoyenneté de l'UE : merci la machiavélique DSP2!
Je vais me faire l'avocat du diable mais j'ai pas de smartphone et je peux faire des achats en ligne.
J'ai un feature phone que j'utilise assez régulièrement pour recevoir le code de validation par SMS mais j'ai aussi un boîtier qui m'a été fournit par ma banque il y a une quinzaine d'années (boîtier sésame). Je mets la CB dedans, je fais mon code secret et j'ai un code unique qui s'affiche sur un écran LCD.

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Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 23/06/2024 à 13:20
Citation Envoyé par TJ1985 Voir le message
Ce qui m'agace est qu'encore une fois l'Europe me fait un croc-en-jambe. Je n'ai que faire d'applications tierces, ce que je trouve dans l'Apple Store suffit très largement à mon usage, et j'accepte mal d'être brimé par une décision qui me prive de fonctions a priori intéressante. Je dois déjà slalomer entre les différentes connectiques pour mes iPhones/iPads, c'est suffisamment rageant comme ça.
Je retire l'impression que ces décisions européennes prises "pour mon bien" sont surtout le fruit d'un lobbyisme effréné des concurrents d'Apple, qui voient là un excellent moyen d'empêcher la firme de capitaliser sur sa singularité. C'est aussi la démonstration d'un grand manque de compétence des décideurs, mais ça, on pouvait s'en douter.
Après tout, tout acheteur de produits technologiques est sensé s'informer un peu avant de casser la tirelire, surtout chez Apple. C'est le moins qu'on puisse faire à ce niveau de prix. Si on veut simplement pouvoir installer tout ce qu'on veut sur son smartphone, le marché est vaste, il y a largement de quoi se satisfaire je crois.
L'Europe ne vous fait rien du tout, car rien ne vous oblige à installer des applications en dehors de l'App Store. Si l'App Store vous convient, absolument rien ne vas changer à votre utilisation.
Cette loi ne désavantage absolument aucun utilisateur.
Par contre cette loi va probablement attirer de nouveaux clients vers Apple. A titre personnel, le choix d'Apple pour les smartphones/tablettes est hors de question pour moi, non pas parce que je trouve les appareils médiocre, mais à cause du système d'exploitation. Dans le futur, Apple va peut-être redevenir un choix possible.

De plus, Android et la plate-forme UWP de Windows sont certes plus ouvertes qu'Apple, elles reste beaucoup plus fermés que les anciennes plate-formes Win32 et Posix. Car Apple à influencé les autres, qui on plus ou moins imités Apple.
Donc si, la politique d'Apple à eu des conséquences graves dans l'écosystème de manière général. Ce n'est pas un hasard si presque tout les PC sont rooté par défaut, mais presque aucun smartphone.
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 23/06/2024 à 13:32
Citation Envoyé par TJ1985 Voir le message
Explique-moi comment tu peux être en situation de monopole en n'ayant qu'une part très réduite du marché ? Côté boîtes (PCs, serveurs, stations de travail), Apple représente moins de 5% du marché. Côté smartphones, de l'ordre de 20%. Où est le monopole là-dedans ?
Au contraire, le fait d'avoir une niche sûre (tout est relatif...) offrait à qui le souhaitait une alternative au n'importe quoi tant vanté par ces braves "autorités".
Si j'achète un iPhone, c'est pour des raisons objectives, dont le prix et la conformité sociale ne font pas partie. Si quelqu'un est suffisamment stupide pour penser que l'iPhone tourne sous Android, tant pis pour lui. Après tout, la sélection naturelle s'applique partout et tout le temps.

Et côté développeurs, si vraiment l'AppStore les vole, pourquoi perdent-ils leur temps à se farcir un truc aussi indigeste que XCode pour produire des applications et les publier sur cette plate-forme ?
Parce qu'Apple possède une part importante du marché, trop importante (20% c'est déjà beaucoup) pour qu'un développeur qui veuillent une application rentable puisse l'ignoré. Apple fait bien un chantage aux développeurs.
Et aux USA, Apple est en situation de quasi-monopole sur les smartphones et tablette.
D'ailleurs l'Europe n'a pas appliqué sa loi à des plate-forme totalisant un % faible, c'est justement parce qu'Apple détient 20% que la loi s'applique. Et l'argument "il n'y a pas qu'Apple, le client à le choix", ne compte pas, car n'importe quel autre fabricant peu décider du jours au lendemain de faire comme Apple (ce qui a, comme je l'ai souligné dans mon précédent message, partiellement été le cas). Grâce à cette réglementation, ce n'est plus possible.

En gros, vu de l'utilisateur, Apple offre une forme de contrat moral : Ce que nous vous vendons fonctionne, interagit et dure longtemps (contrairement à ce qui circule sur les réseaux, j'en ai la preuve autour de moi). Vous avez accès à un certain nombre d'applications, vendues à quelques euros pièce. Nous vous garantissons que dans les limites du possible nous vérifions qu'elles ne vont pas pourrir vos bécanes ni votre vie. En contrepartie vous achetez nos gadgets un peu plus cher qu'à la concurrence et vous prenez ce qu'il y a.
Seulement si l'utilisateur choisi de prendre un risque. Je ne voit pas en quoi, si l'utilisateur utilise son appareil de la même manière qu'actuelle, il y aurai un risque supplémentaire.

Il est clair que l'ouverture vers d'autres Stores est une brèche, un gouffre dans ce contrat. Et vu la puissance de calcul embarquée aujourd'hui dans un iPhone, on peut très bien imaginer une application d'origine non vérifiée s'installer et sniffer tout ce qui se passe sur l'appareil, soit directement, soit indirectement, en utilisant des moteurs d'analyse statistique par exemple.

Donc je comprends très bien qu'Apple n'ait pas envie de se retrouver la semaine prochaine au tribunal parce que ces processeurs auront servi au phishing ou autre amabilité.
Cette situation est impossible, Microsoft ne s'est jamais retrouvé devant les tribunaux pour les failles à répétition d'IE et ActiveX !! Pourtant là, ce n'était pas "permettre à l'utilisateur d'utiliser son appareil comme il le souhaite" mais des négligences critique dans le conception du système.
Pour une bonne raison : dans la loi, le propriétaire d'un objet est responsable de l'objet. En cas de d'infection dans un botnet, c'est l'utilisateur qui est responsable, pas le fabricant.

Là ou la politique d'Apple est grave, c'est que l'utilisateur est dépossédé de son propre appareil, qui reste la propriété d'Apple.
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 02/07/2024 à 17:16
L'EUROPE :

Nvidia vend des puces AI : c'est anticoncurentiel.

APPLE ne veut pas de l'IA en europe : anticoncurentiel.

Windows et Office dans toute les administrations sensibles et hôpitaux d'Europe, cloud américain généralisé : à qui je fait le chèque ?

Cet en "même temps" insupportable et dissonant est tellement représentatif de nos vies à tous.
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