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Microsoft dénonce la commission de 30 % d'Apple : ces frais imposés rendent le lancement de l'application iOS Xbox Cloud Gaming économiquement non viable et donc « impossible »

Le , par Stéphane le calme

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19  0 
Dans une récente déclaration, Microsoft a affirmé que les frais de commission de 30 % imposés par Apple sur l’App Store rendent économiquement non viable le lancement de l’application Xbox Cloud Gaming sur les appareils iOS. Cette déclaration a été faite en réponse à une enquête menée par l’Autorité de la concurrence et des marchés du Royaume-Uni (CMA) sur les navigateurs mobiles et le cloud gaming.

La fenêtre du DMA

Microsoft, Nvidia, Steam et d'autres éditeurs de jeux ont essayé, sans succès, d'intégrer leurs services de jeux au matériel d'Apple de manière en raison de la réglementation stricte d'Apple concernant les soumissions à l'App Store. Avec une législation comme le DMA, ils ont vu l'opportunité de pénétrer les appareils iOS.

En ouvrant sa propre boutique, Microsoft pourrait proposer ses propres jeux, applications et services sans être soumis aux règles de l'App Store d'Apple. Selon Phil Spencer, directeur général de Microsoft Gaming, Microsoft souhaite ouvrir son propre magasin d'applications pour iOS et Android. « La loi sur les marchés numériques qui s'annonce est le genre de choses que nous prévoyons, a-t-il déclaré. Je pense qu'il s'agit d'une opportunité énorme », a déclaré Spencer au Financial Times.

Et d'expliquer : « Nous voulons être en mesure de proposer la Xbox et le contenu de nos partenaires tiers sur tous les écrans où quelqu'un voudrait jouer[...]. Aujourd'hui, nous ne pouvons pas le faire sur les appareils mobiles, mais nous voulons nous orienter vers un monde que nous pensons voir arriver, dans lequel ces appareils seront ouverts. »

En décembre 2023, il a confirmé que Microsoft était en pourparlers avec des partenaires pour lancer un magasin de jeux mobiles qui rivalisera avec Apple et Google. Microsoft voulait tirer parti d'un ressentiment de longue date à l'égard des leaders du marché pour obtenir un soutien martial en faveur de son offre de boutique.

« Il s'agit d'un élément important de notre stratégie et nous y travaillons activement aujourd'hui, non seulement nous, mais en discutant avec d'autres partenaires qui aimeraient également avoir plus de choix sur la façon dont ils peuvent monétiser sur le téléphone », a déclaré Spencer lors d'une interview à Sao Paulo pendant la convention CCXP sur les bandes dessinées et le divertissement.


La désillusion ? La commission de 30 % imposée par Apple « rend impossible » pour Microsoft de monétiser son service

Si la DMA a désormais ouvert (en théorie) l'écosystème iOS, Microsoft, comme d'autres développeurs, est loin d'y trouver son compte.

En effet, Apple autorise les applications de cloud gaming sur l'App Store depuis le début de l'année, mais les services de cloud gaming n'ont toujours pas pris la peine de créer des applications iOS.

En clair, pour l'instant, il n'y a pas d'application Xbox Cloud Gaming sur l'iPhone. Bien qu'il y ait une application Xbox et une application Game Pass, si vous voulez accéder à Xbox Cloud Gaming, vous devez le faire par le biais d'un navigateur sur l'iPhone. C'est une expérience terrible et, même si Apple et Microsoft essaient de l'améliorer, il est clair qu'une application dédiée serait bien meilleure pour tous les joueurs.

Microsoft a récemment expliqué pourquoi, en déclarant aux autorités de régulation britanniques qu'elle n'avait pas introduit Xbox Cloud Gaming dans l'App Store d'Apple parce que les règles étaient encore trop restrictives.

L'autorité britannique de la concurrence et des marchés (Competition and Markets Authority) enquête sur les navigateurs mobiles et le « cloud gaming », et a lancé un appel à commentaires. Microsoft a répondu fin juillet et a déclaré que si les applications de cloud gaming sont techniquement autorisées, il existe encore de nombreuses règles auxquelles les applications de cloud gaming ne peuvent pas se conformer pour des « raisons techniques et économiques ».

La principale plainte de Microsoft est que les règles de l'App Store exigent que les abonnements et les fonctionnalités soient disponibles sur les appareils iOS avec un achat in-app, ce qui n'est « pas faisable ». Une situation de consommation uniquement, où le contenu est acheté sur une autre plateforme et joué sur iOS, n'est pas autorisée pour les applications de « cloud gaming ».

La commission de 30 % imposée par Apple « rend impossible » pour Microsoft de monétiser son service de « cloud gaming » et n'est ni « économiquement viable ni justifiable ».

Microsoft se plaint également du manque de soutien d'Apple pour les magasins d'applications alternatifs et des limitations des applications web, telles que l'impossibilité d'accéder aux fonctions matérielles de l'appareil.

Google a également présenté un document distinct au Royaume-Uni, dans lequel il suggère simplement aux autorités de régulation de se concentrer sur l'App Store d'iOS plutôt que de s'intéresser à Google Play.

La réponse d’Apple

Dans sa propre déclaration, Apple indique qu'elle « soutient et encourage » les services de jeux en nuage sur iOS, et qu'il existe des services de jeux en nuage performants tels qu'Antstream. Apple a suggéré aux autorités de régulation de revoir leur position après avoir soutenu les jeux en nuage, ce qui s'est produit après l'ouverture de l'enquête.

Les implications des frais de commission d’Apple sur le cloud gaming

La commission de 30 % imposée par Apple sur les achats intégrés dans l’App Store suscite de vives critiques, notamment de la part de Microsoft. Cette politique, bien qu’elle soit une source de revenus importante pour Apple, soulève plusieurs questions sur son impact sur l’innovation et la concurrence dans le secteur du cloud gaming.

Un frein à l’innovation ?

L’un des principaux arguments avancés par Microsoft est que ces frais élevés constituent un obstacle majeur à l’innovation. En effet, les services de cloud gaming nécessitent des investissements considérables en infrastructure et en développement. La commission de 30 % réduit significativement les marges bénéficiaires, rendant difficile pour les entreprises de rentabiliser leurs investissements. Cela pourrait décourager les nouveaux entrants sur le marché et limiter les options disponibles pour les consommateurs.

Une concurrence biaisée ?

La politique d’Apple pourrait également être perçue comme une manière de favoriser ses propres services au détriment de ceux des concurrents. En imposant des frais élevés et des restrictions techniques, Apple pourrait dissuader les développeurs de lancer des applications de cloud gaming sur iOS, tout en promouvant ses propres services de jeux. Cette situation soulève des questions sur l’équité et la concurrence loyale dans l’écosystème des applications mobiles.

Les consommateurs en pâtissent-ils ?

Les utilisateurs finaux sont également affectés par cette politique. L’absence d’applications de cloud gaming dédiées sur iOS signifie que les utilisateurs doivent se contenter de solutions basées sur le navigateur, qui offrent souvent une expérience utilisateur inférieure. De plus, les frais supplémentaires peuvent être répercutés sur les consommateurs sous forme de prix plus élevés pour les abonnements et les services.

La nécessité d’une régulation ?

Face à ces défis, certains plaident pour une intervention des régulateurs pour réévaluer les politiques de l’App Store d’Apple. Une régulation pourrait permettre de garantir une concurrence plus équitable et de favoriser l’innovation dans le secteur du cloud gaming. Cependant, toute intervention doit être soigneusement équilibrée pour ne pas entraver la capacité d’Apple à sécuriser et à monétiser sa plateforme.

Certains développeurs affirment que les frais appliqués par Apple dans l'App Store constituent une extorsion

Apple s'accroche à la commission de 30 % sur les achats intégrés dans les applications iOS et prend des mesures de représailles sévères contre tout développeur qui tente de contourner cette taxe. Epic Games a payé très cher sa tentative de contourner les frais de l'App Store et l'Union européenne a été rebutée par la réponse d'Apple aux nouvelles règles de la loi sur les marchés numériques (DMA).

Apple a annoncé des changements pour se conformer à la loi sur les marchés numériques, mais il n'est pas certain que ces changements soient suffisants. La Commission européenne enquête sur la réponse d'Apple.

Les changements apportés par Apple ajoutent des frais supplémentaires pour les développeurs et ont donc été attaqués par des applications de premier plan telles que Facebook et Spotify. Et pendant ce temps, le plus grand concurrent d'Apple a réduit ses frais. Google facture désormais une commission de 15 % pour tous les abonnements, quelle que soit leur durée de validité, et propose des commissions moins élevées pour certaines autres catégories d'applications.

Beaucoup affirment que cette commission est trop élevée et ne garantit pas la survie des petits développeurs. Certains se posent également la question suivante : Apple pourrait-il survivre s'il devait verser 30 % de son chiffre d'affaires à un tiers ?

Conclusion

La situation actuelle met en lumière les défis auxquels sont confrontés les développeurs de services de cloud gaming lorsqu’ils tentent de lancer leurs applications sur l’App Store d’Apple. La commission de 30 % et les restrictions techniques imposées par Apple sont des obstacles majeurs qui, selon Microsoft, rendent le lancement de l’application Xbox Cloud Gaming sur iOS "impossible". La décision finale de l’Autorité de la concurrence et des marchés du Royaume-Uni pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir du cloud gaming sur les appareils iOS.

Sources : Microsoft, Apple

Et vous ?

Pensez-vous que les frais de commission de 30 % imposés par Apple sont justifiés ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
Comment ces frais affectent-ils votre perception des services de cloud gaming sur les appareils iOS ?
Selon vous, quelles pourraient être les solutions pour rendre les applications de cloud gaming plus accessibles sur iOS ?
Apple devrait-elle permettre des magasins d’applications alternatifs sur ses appareils ? Quels seraient les avantages et les inconvénients ?
Croyez-vous que les régulateurs devraient intervenir pour modifier les politiques de l’App Store d’Apple ? Pourquoi ?
Comment comparez-vous l’expérience utilisateur des applications web de cloud gaming par rapport aux applications natives ?
Quel impact pensez-vous que cette situation pourrait avoir sur l’innovation dans le domaine du cloud gaming ?
En tant qu’utilisateur, seriez-vous prêt à payer plus pour un service de cloud gaming sur iOS si cela signifiait une meilleure expérience utilisateur ?

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Avatar de sevyc64
Modérateur https://www.developpez.com
Le 05/09/2024 à 11:34
Citation Envoyé par stigma Voir le message
vu que chez Windows, une version sur deux est pourrie,
Ce n'est plus tout à fait vrai.
Depuis W10, il n'y a plus vraiment de "une version sur deux". Il y a autant sinon plus d'évolutions et modifications entre la première et l'actuelle W10, qu'il n'y en a entre l'actuelle W10 et l'actuelle W11.
W11 est plus ou moins la même version que W10 avec une déco différente, quelques modules "accessoires", pourrait-on dire, en plus ou en moins, de choses qui ne fonctionnent ou qui ne sont disponibles que sous W11 parce que Microsoft en a décidé commercialement ainsi mais qui seraient parfaitement fonctionnelles sous W10, et inversement.

Et il en sera très probablement de même avec W12, elle ne devra pas apporter de grosse évolutions comme on a pu le connaitre par le passé avec XP ou W7 ou W10 par exemple
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Avatar de Gluups
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 06/09/2024 à 0:16
Citation Envoyé par stigma Voir le message
vu que chez Windows, une version sur deux est pourrie, on peut s'attendre à une bonne version Windows 12. En tout cas, j'ai jamais été tenté par la 11, je reste sur la 10 jusqu'à ce que je ne puisse plus faire autrement.
C'est-à-dire qu'une fois que Windows 10 ne fournira plus de mises à jour, sauf à l'utiliser sans, il y a des gens qui assument ça des années (selon le contexte), la suite dépend de si ta machine a une puce TPM (entre autres).

Si oui, à force que Windows revienne à la charge pour te proposer une migration automatique vers Windows 11, tu n'auras qu'à répondre oui. Si non, il faudra changer de système, par exemple il y a Linux qui se fera une joie de faire tourner ta machine, et c'est gratuit. Mais alors, n'attends pas de "ne pas pouvoir faire autrement", parce qu'il faut quand même le temps de prendre quelques points de repère et d'acquérir quelques automatismes. Ctrl C, Ctrl V, c'est pareil, mais le gestionnaire de tâches planifiées, il doit y avoir des nuances.

À propos de la migration automatique, attention j'ai eu une expérience malheureuse, un certain nombre de fenêtres toutes blanches venaient au premier plan et cachaient tout le reste, et je n'ai jamais su de quoi il retournait. Alors, comme j'avais fait une image de disque de Windows 10 avant, je l'ai restaurée. Et puis quelques mois plus tard le SSD a lâché, alors ça a provoqué le retour chez le vendeur sous garantie, et la machine est revenue avec Windows 11 paramétré aux petits oignons. Je te souhaite une migration qui se passe mieux que ça.
Ah tiens, maintenant qu'on a remplacé le disque dur, puis quelques mois plus tard le SSD, il faudrait que je regarde les dates mais je crois que ça fait plus d'un an que ma machine fonctionne.
En revanche comme j'ai une machine calibrée large, je ne me suis jamais occupé des mises à jour Windows (la dernière a été faite il y a un peu plus d'une demi-heure, il m'a fallu un peu de temps pour savoir ça tellement je ne m'en occupe jamais), le menu démarrer, pas trop grand chose à redire ... Il n'y a que les infobulles de la barre des tâches qui m'ont bien fait faire de sauts de cabri, mais au bout de dix ans ça a été réglé (une fois la décision prise j'imagine que ça a dû être l'affaire d'une heure ou deux, ou peut-être un peu plus en le faisant faire par un stagiaire). L'horloge système n'est toujours pas lisible, mais ça fait belle lurette que j'en ai installé une autre.

Il y a 10 ou 15 ans ça ne m'aurait pas posé de problème, mais "pauvres de nous aut', c'est comme ça ..."
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Avatar de stigma
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 05/09/2024 à 8:25
vu que chez Windows, une version sur deux est pourrie, on peut s'attendre à une bonne version Windows 12. En tout cas, j'ai jamais été tenté par la 11, je reste sur la 10 jusqu'à ce que je ne puisse plus faire autrement.
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Avatar de Artemus24
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 06/09/2024 à 1:16
@ Gluups : Les mises à jour ne sont pas un problème, à la condition de ne pas cliquer sur toutes les pièces jointes des e-mails d'origines inconnus ou d'installer des logicielles qui peuvent être contaminés par des virus. Autrement dit, ton OS sera figé. On se sert de son ordinateur pour essentiellement faire de la navigation et du stockage de photos.

Le problème de l'absence de la puce TPM 2.0 peut être une raison de ne pas évoluer vers la version supérieure de Windows. Une autre raison moins évidente est de conserver son ordinateur en l'état, jusqu'à ce qu'il rende l'âme. Il y a encore des gens qui sont sous Windows XP ou Windows 7.

Je songe à m'acheter un NAS pour y mettre toutes les applications qui ne sont pas dépendantes d'une version de Windows. L'ordinateur ne contiendra que Windows et j'ajouterai les répertoires distants où se trouveront tous ce que j'ai mis dans le NAS. Le problème de la migration de l'OS vers une version supérieure dépend des logiciels dans l'ordinateur. Je suis bloqué avec mon Microsoft Office 2007 qui est en licence perpétuelle.

On ne songe pas assez à l'organisation de son ordinateur, des sauvegardes automatiques (RAID) et des migrations qui peuvent devenir compliquées à la longue.
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Avatar de PC241167
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 05/09/2024 à 14:48
NT4 Win2K pro, Xp pro WiN10 pro
tout le reste poubelle et je parie sur une Win12 hyper intrusive donc poubelle aussi

NB merci aux commerciaux et assimilés qui viennent mettre des - a mon post comme des mortsde faim
eh oui un jour il faudra vous recycler. et ce jour approche.
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