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Apple déclare que les droits de douane lui coûteront au moins 900 millions de dollars ce trimestre,
Le PDG Tim Cook, met en garde contre l'augmentation de ces droits de douane

Le , par Bruno

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Apple déclare que les droits de douane lui coûteront au moins 900 millions de dollars ce trimestre,
le PDG Tim Cook, met en garde contre l'augmentation de ces droits de douane

Apple a annoncé que les droits de douane américains lui coûteront près de 900 millions de dollars ce trimestre, principalement sur les produits chinois importés aux États-Unis (certains frappés de tarifs atteignant 145 %), bien que ses principaux produits comme l'iPhone échappent temporairement à ces mesures grâce à une enquête en cours sur les semi-conducteurs. Cette situation intervient dans un contexte tendu où les nouvelles taxes de 25 % annoncées par Donald Trump sur les semi-conducteurs, majoritairement produits à Taïwan par TSMC, fournisseur clé d'Apple, Nvidia et AMD, pourraient gravement perturber l'ensemble de l'industrie technologique américaine, révélant la vulnérabilité des entreprises face aux dépendances géopolitiques et aux chaînes d'approvisionnement globalisées.

Tim Cook a également indiqué que, pour ce trimestre, la plupart des iPhones vendus aux États-Unis proviendront de l’Inde, tandis que le Vietnam fournira les iPad, Mac et autres appareils. La Chine reste toutefois le principal pays d’origine pour les ventes hors des États-Unis. Bien qu’Apple anticipe une possible hausse des coûts tarifaires à l’avenir, l’entreprise reste prudente dans ses projections et compte gérer la situation avec une approche réfléchie, sans divulguer de détails sur ses futurs ajustements de production.


Le PDG d'Apple, Tim Cook, a été assailli de questions sur les tarifs douaniers, apparemment sans interruption, lors d’une conférence sur les résultats trimestriels de l'entreprise le 1er mai. Répondant aux inquiétudes croissantes concernant les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, Tim Cook a révélé que les droits de douane actuels pourraient coûter 900 millions de dollars au fabricant de l'iPhone pour la période avril-juin.

« En supposant que les taux, politiques et applications tarifaires mondiaux actuels ne changent pas pour le reste du trimestre et qu'aucun nouveau tarif n'est ajouté, nous estimons que l'impact ajoutera 900 millions de dollars à nos coûts », a déclaré Cook aux analystes. « Pour notre part, nous gérerons l'entreprise comme nous l'avons toujours fait, en prenant des décisions réfléchies et délibérées, en nous concentrant sur l'investissement à long terme et en nous consacrant à l'innovation et aux possibilités qu'elle crée », a-t-il ajouté.

Apple fabrique la grande majorité de ses iPhones en Chine, ce qui la place dans une position délicate dans l'escalade de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. Alors que les produits électroniques grand public ont été temporairement exemptés des droits de douane réciproques de 125 % proposés par le président Donald Trump, les produits Apple sont toujours soumis à des droits de douane de 20 %, et d'autres pourraient encore s'ajouter.

Cook a reconnu qu'en raison de l'incertitude persistante entourant la politique commerciale, Apple n'est pas en mesure de prévoir les coûts des droits de douane au-delà du trimestre en cours. Pour l'instant, cependant, il a déclaré que l'entreprise n'avait pas modifié ses prix et qu'elle n'avait pas constaté d'augmentation de la demande des consommateurs motivée par la crainte de futures hausses de prix.

Apple a enregistré de bons résultats sur tous les marchés, à l'exception de la Chine. Le chiffre d'affaires total a augmenté de 5 % d'une année sur l'autre pour atteindre 95,4 milliards de dollars au cours des trois premiers mois de 2025, dépassant les attentes de Wall Street. Les ventes d'iPhone ont atteint 46,8 milliards de dollars, en hausse de 2 % par rapport à l'année précédente, tandis que les ventes de Mac et d'iPad ont augmenté de 7 % et de 15 %, respectivement.

Accélération du transfert de la fabrication vers l'Inde

La diversification géographique d'Apple prend une nouvelle dimension stratégique. L'entreprise a progressivement augmenté la production indienne pour représenter 10 à 15 % de ses iPhones, avec l'objectif que la majorité des appareils destinés au marché américain proviennent désormais de ce pays. Le Vietnam s'impose quant à lui comme le principal centre de fabrication pour les autres gammes de produits, tandis que la Chine conserve son rôle central pour l'approvisionnement des marchés internationaux.

Cette réorganisation s'accompagne d'investissements massifs sur le territoire américain. Le plan quinquennal de 500 milliards de dollars inclut notamment une nouvelle usine texane spécialisée dans les serveurs pour l'IA et des partenariats avec des fournisseurs locaux de composants. Ces initiatives s'inscrivent dans une vision à long terme visant à sécuriser les approvisionnements et réduire la vulnérabilité aux chocs géopolitiques.

La récente accélération des transferts de production a pris des allures de course contre la montre. Lors du dernier trimestre, Apple a organisé des expéditions express depuis l'Inde, acheminant cinq cargaisons majeures en seulement trois jours. Cette manœuvre lui permet de disposer de stocks suffisants pour faire face aux nouvelles réglementations douanières sans répercuter immédiatement les coûts sur les consommateurs.

Les ambitions de production locale se heurtent cependant à des limites économiques tangibles. La fabrication complète d'un iPhone aux États-Unis entraînerait une explosion des coûts, avec des estimations atteignant 3 500 dollars par appareil. Cette réalité met en lumière les contraintes techniques et financières d'une relocalisation totale dans un secteur aussi complexe que l'électronique.

Le défi des semi-conducteurs illustre particulièrement cette dépendance mondiale. Malgré ses efforts, Apple reste tributaire de fournisseurs asiatiques comme TSMC pour ces composants stratégiques. Cette situation reflète la difficulté à concilier souveraineté technologique et réalité des chaînes d'approvisionnement globalisées.
Les tensions commerciales continuent de peser sur l'ensemble du secteur. Les experts anticipent des répercussions sur les prix des produits électroniques, obligeant les fabricants à repenser leurs modèles économiques.

Apple tente de naviguer ces turbulences en combinant diversification géographique et optimisation logistique. Cette transition stratégique représente un tournant majeur pour l'industrie technologique. Elle soulève des questions fondamentales sur l'équilibre entre résilience économique et compétitivité, dans un contexte où les considérations géopolitiques prennent une importance croissante dans les décisions industrielles.

Apple dans l’œil du cyclone des tensions commerciales

L'annonce d'Apple concernant l'impact des droits de douane américains révèle à la fois la vulnérabilité et la résilience de la firme dans un contexte géopolitique tendu. Bien que les 900 millions de dollars de coûts supplémentaires pour ce trimestre semblent gérables pour un géant aux réserves financières colossales, ils soulignent une dépendance persistante envers la Chine malgré les efforts de diversification vers l'Inde et le Vietnam.

La stratégie de délocalisation partielle, bien que nécessaire, montre ses limites : elle est progressive, coûteuse et ne protège pas totalement Apple des aléas politiques, comme en témoignent les tarifs prohibitifs sur certains produits. L'entreprise joue habilement la carte de la transparence tout en minimisant les risques, mais cette communication ne doit pas masquer les défis structurels auxquels elle fait face.

L'incertitude règne quant à l'évolution future de ces tensions commerciales, ce qui place Apple dans une position délicate. Si Tim Cook se montre prudent en évitant toute projection à long terme, c'est précisément parce que l'entreprise reste à la merci de décisions politiques imprévisibles. Les exemptions actuelles sur les produits phares comme l'iPhone ou le Mac pourraient disparaître si l'enquête sur les semi-conducteurs débouche sur de nouvelles restrictions.


Une aggravation des tarifs douaniers forcerait probablement Apple à soit absorber ces coûts (au détriment de ses marges), soit les répercuter sur les consommateurs, ce qui risquerait de peser sur la demande. Dans les deux cas, la rentabilité de l'entreprise serait affectée, remettant en cause son modèle économique fondé sur des marges élevées et une croissance stable.

Au-delà des considérations financières, cette situation illustre les défis plus larges auxquels sont confrontées les multinationales dans un monde de plus en plus fragmenté. Apple, malgré sa puissance, n'est pas immunisée contre les retournements géopolitiques et doit constamment adapter sa chaîne d'approvisionnement pour limiter les risques.

Si l'entreprise a jusqu'ici fait preuve d'une remarquable capacité d'adaptation, la persistance des tensions commerciales pourrait à terme l'obliger à repenser en profondeur sa stratégie industrielle. Le véritable test pour Apple consistera à concilier diversification géographique, maîtrise des coûts et maintien de la qualité de ses produits, un équilibre complexe qui déterminera sa capacité à rester leader dans un environnement toujours plus imprévisible.

Sources : Apple CEO Tim Cook at the Earnings Conference, Apple

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?

Apple peut-elle réellement maintenir ses marges sans répercuter ces coûts sur les consommateurs, ou devra-t-elle absorber ces 900 millions de dollars à long terme ?

TSMC étant un fournisseur incontournable, Apple a-t-elle d’autres options pour sécuriser ses approvisionnements en puces électroniques ?

Voir aussi :

Apple a précipité les livraisons d'iPhone en provenance d'Inde et de Chine pour éviter les nouveaux droits de douane de Donald Trump, et a stocké des réserves suffisantes pour plusieurs mois

Apple, sous la menace des droits de douane de Trump, va investir 500 milliards de dollars et embaucher 20 000 travailleurs supplémentaires aux États-Unis et investir dans une nouvelle usine
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Avatar de jnspunk
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 29/08/2025 à 6:28
Si l'Europe fabriquait ses propres puces et avait ses propres services numériques, on n'aurait pas ces soucis. (Mais on en aurait sûrement d'autres !)
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 29/08/2025 à 11:06
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Trump accuse ces initiatives « d'attaquer injustement » les entreprises américaines (Apple, Amazon, Meta, Microsoft, Google), piliers de la tech mondiale. En réponse, Emmanuel Macron plaide désormais pour que l’Europe se dote d’un arsenal de représailles ciblant directement ces groupes si Washington venait à passer à l’acte.
L'UE ne va rien faire du tout.
Ursula Von Der Leyen va se coucher devant les USA comme d'habitude. Elle a déjà foiré les négociations pour les frais de douanes.
Trump essaie de défendre les intérêts US et il y a arrive très bien.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 01/09/2025 à 14:42
Emmanuel Macron appelle l'UE à cibler les grandes entreprises américaines de la Tech
message envoyé depuis un iphone

ou depuis outlook 365 sur windows 11 sur un pc avec puce intel/amd/qualcom et qui passe par des routeurs cisco.
et publier sur des rs americain(facebook, x, bluesky...)

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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 01/12/2025 à 17:16
ils ont eu le "courage" de sanctionner la russie et de foutre en l'air la vie de milliers d'européens avec une inflation record dans les énergies. Des milliers de salariés ont perdu leurs emplois, vivent dans le froid et ont des factures difficile à payer.
Mais ils ont peur de priver l’Europe des gafam ?
A choisir je préfère largement gaz que le dernier iphone.

Cela fait longtemps que l'ue devrait se débarrasser définitivement des gafams comme le fait la chine et développer ces propres solutions logiciels.
En chine on a plus besoins de windows, de intel, de apple, de google ou de amazon. Ils ont même pris ARM sans aucun scrupule et sans aucune représailles. Harmony OS marche désormais très bien sur les pc et les smartphones, j'ai un smartphone harmony os pour mes voyages en chine, je ne ressent pas de frustration face a android. Alors oui il y'a le verrouillage du bootlaoder et l'absence de rom custom mais de toute facon en europe il est plus possible de rooter son tel et d'y mettre des rom custom, la plupart des apps vitale ne fonctionne plus (banque...), revolut ne marche plus pour moi sur mon tel sans bidouille, j'ai du installer magisk alpha et le module check integrity, mais ca peut sauter à la moindre maj.

Huawei fait tres bien son job en équipant le pays avec le meilleur matériel télécoms du monde, et des smartphones et pc de bonne qualité. Orange/Deutsh telecom sont a des années lumières de Huawei mais j'imagine qu'une alliance des principale boite de la tech + télécom européennes arriveraient a pondre des outils crédible en moins de 5ans.

Harmony os a des plus grosses part de marchés que IOS en chine désormais, ca à monté très vite et les sanctions de trump on fait plouf. La russie et la chine n'ont pas peur des usa, les européens devraient en faire autant, Trump est incapable de mener une guerre économique contre l'europe et contre la chine et il va devoir céder ou faire perdre en puissance les usa.
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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 08/05/2025 à 13:52
Citation Envoyé par Bruno Voir le message
Apple déclare que les droits de douane lui coûteront au moins 900 millions de dollars ce trimestre,
le PDG Tim Cook, met en garde contre l'augmentation de ces droits de douane[...]
Aaaaaw... Encore une boîte très pauvre qui paye beaucoup trop d'impôts! Oh wait...
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Avatar de TJ1985
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 30/05/2025 à 9:55
En fait, le problème réside dans le titre de ce fil : "Trump pense". Non, Trump ne pense pas, il "sent".
Sa biographie ("Lucky loser") est passionnante, elle montre comment un sociopathe avéré parvient par l'astuce, le culot et la menace à faire croire qu'il est un génie, tout en évaporant l'héritage de papa, milliardaire, lui.
Il ne faut rien attendre de bon de ce type, il n'est qu'un estomac, n'a aucune empathie et n'agit que dans son intérêt personnel et privé. Il est d'une totale indulgence envers lui-même, ne se remettra jamais en question.
Son génie réside dans sa capacité à user de son charme, de son charisme (car il en a) pour séduire les foules, en caressant systématiquement leurs bas instincts. Il est vindicatif et s'appuyant sur une fortune héritée n'hésitait pas à déclencher des procédures judiciaires épuisant ses adversaires, la plupart du temps finissant d'ailleurs à ses dépens.
Il n'agit pas différemment aujourd'hui de ce qu'il faisait comme jeune fils à papa, il n'a jamais évolué.
Sa nièce Mary le résume comme l'homme le plus dangereux du monde, elle est psychiatre en exercice et elle a de sérieux arguments.

Le pire est ce qui reste le parti Républicain, en train de scier la branche qu'ils avaient construite, si on peut dire...
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Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 29/08/2025 à 8:19
Sur son réseau social Truth Social, le président américain a déclaré : « Les taxes numériques, les lois, les règles ou les réglementations sont toutes conçues pour nuire à la technologie américaine ou la discriminer. »
Auquel on peut rétorquer :
Les taxes, les lois, les règles ou les règlementations américaines sont toutes conçues pour nuire aux autres pays ou les discriminer.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 01/12/2025 à 15:02
Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Pensez-vous que cette déclaration est crédible ou pertinente ?
Ben là, il a raison.
Des gens qui bossent pour l'UE ont peur de la réponse US.

Le gouvernement US veut protéger des entreprises comme Apple, Amazon, Meta, Microsoft, Google.
Donc les USA mettent la pression sur l'UE.

Il faut regarder la balance commerciale, c'est le pays qui importe le moins qui est en position de force.
Par exemple les USA dépendent beaucoup plus de la Chine, que la Chine dépend des USA (les États-Unis importent beaucoup plus de biens de la Chine que l'inverse), donc la Chine est en position de force.
Si la Chine ne vendant plus rien aux USA, les USA seraient dans la merde. (après c'est le jeu, quand tu décides de dépendre des autres, tu te mets dans la merde)

Je n'ai pas compris.
Pour moi il y a 2 sujets qui n'ont aucun lien.
- L'UE voulait taxer des grosses entreprises et ça ne plaît pas aux USA, parce qu'il y a des entreprises US dans le tas.
- L'UE veut mettre en place des règles sur l'IA

Il doit me manquer un élément, parce que je ne vois pas de contradiction dans "L'UE fait chier avec ses règles sur l'IA. L'UE a peur de la réponse des USA (lourds droits de douane) au sujet des Digital Services Tax, Digital Services Act, Digital Markets Act."

C'est toujours cool de voir un président Français en désaccord avec l'UE, ça donne un peu l'impression qu'il essaie de résister.
Cela dit il ne faut accorder aucune importante aux paroles de Macron, il ne fait que se contredire en permanence depuis le début, son discours change en fonction de l'audience. (dommage pour lui que ce soit enregistré et retranscris)
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Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 02/12/2025 à 13:52
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
la socuété Baika par exemple avec peu de moyens n'a pas beaucoup de retard technologique , 7ans max.
Baikal ? La boîte civile de CPU russe n'a pas fait faillite avec l'embargo de TSMC ?

le président français affirme que les responsables européens craignent des représailles américaines.
C'est l'évidence même.

La Russie était l'allié de revers de l'Europe contre les USA.
Les USA sont les gagnants stratégiques de la guerre en Ukraine pour l'instant. Ils ont réussi à couper l'Europe de la Russie et à mettre la main sur une partie des ressources ukrainiennes (mais là les Russes prennent le contrôle de trop de mines ! il leur faut une paix en urgence).
Sans les hydrocarbures russes et les métaux, l'Europe est finie. Les américains nous ont tordu la main pour qu'on leur achète leur gaz 5x plus cher que leurs propres sociétés ne l'achètent. Toute l'industrie vacille de ce fait. Les Allemands sont laminés, ils ne peuvent plus s'opposer aux USA et sont obligés de se coucher. La France on n'en parle même plus.
Les Européens achètent tous en échange du matériel militaire américain, et leurs armées sont sous corset américain dans l'OTAN. (Qui s'étonne que le Rafale soit exporté quasi-exclusivement hors-UE ? Heureusement que la Grèce en achète depuis que la France il y a quelques années a été la seule à repousser militairement mais sans un coup de feu, l'armée Turque des eaux grecques).

Mais le marché pourvoira ?
Le marché, ça marche quand tout va bien. Quand ça sent le roussi c'est chacun pour soi. Par ex, depuis qu'on n'a plus accès au bon titane de l'Europe de l'Est, je tiens d'un équipementier aéronautique qu'ils sont ennuyés : la qualité du matériau disponible baisse, et le taux de pièces non-conforme devient problématique, et on ne peut pas tout remplacer par de la résine (la résine ça fond).
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Avatar de TJ1985
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 28/05/2025 à 17:02
Ce type n'a aucune idée de ce qu'est une usine, ni de ce qu'est un ouvrier, ni ce que ça représente que d'assembler à longueur de temps des iPhones ou tout autre pièce de haute technologie. Evidemment, il n'a aucune idée de ce qu'est l'informatique, ni de ce que représente l'informatisation. Et ne lui demandons évidemment pas ce qu'il pense de la construction d'usines "informatisées", il pourrait finir par faire un noeud à ce qui lui tient lieu de cerveau.
Mettre ce type dans le fauteuil présidentiel est une honte pour les Américains.
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