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Les magasins d'applications alternatifs seront autorisés sur l'iPad d'Apple dans l'UE à partir du 16 septembre
Grâce à la loi sur les marchés numériques (DMA) de l'Union européenne

Le , par Jade Emy

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L'UE envisagerait de contraindre les grandes entreprises d'Internet à agir plus rapidement
Quand il s'agit de supprimer du contenu illégal de leurs plateformes

Les grandes entreprises d’Internet à l’instar de Google, Facebook, Microsoft ou Twitter pourraient faire face à des lois plus contraignantes des instances européennes si elles ne font pas plus d’efforts pour surveiller le contenu des publications (texte, vidéo, photo, commentaire...) diffusées sur leurs plateformes en ligne respectives. Ces lois les obligeraient à être plus proactives lorsqu’il s’agira de détecter puis de supprimer, si besoin est, des contenus illégaux en ligne.

Il faut rappeler qu’en 2016, la Commission européenne et quatre grandes entreprises technologiques américaines qui font partie des leaders du marché du numérique à l'échelle mondiale avaient annoncé l’instauration d’un code de conduite pour lutter contre la propagation des contenus illégaux en ligne. Les firmes technologiques concernées étaient Google (plus particulièrement sa plateforme YouTube), Facebook, Microsoft et Twitter. Cette nouvelle chartre comportait une série d’engagements de la part de ces grandes entreprises d’Internet qui visaient à limiter la diffusion de contenus inappropriés dans l’espace européen.

Le terme « contenus illégaux » utilisé dans ce code de conduite désigne toutes les publications en ligne faisant, sciemment ou involontairement, la promotion de la haine ou de la violence dans le but de nuire à un groupe de personnes ou à un membre d’un tel groupe défini par référence à la race, la couleur, la religion, le genre, l’ascendance ou l’origine nationale ou ethnique (racisme, xénophobie, sexisme, terrorisme, etc.). Dans une certaine mesure, ce terme englobe également la diffusion de contenus qui pourraient constituer une violation des droits d’auteur.

Les signataires (Google, Microsoft, Facebook et Twitter) de ce code de conduite s’étaient engagés à examiner dans un délai de 24 heures la plupart des signalements valables de contenus illégaux en ligne et à les supprimer ou à en bloquer l’accès, si nécessaire. La Commission européenne avait prévenu qu’elle surveillera la bonne mise en application des nouvelles dispositions introduites par le code et que des efforts supplémentaires visant l’amélioration de ce code de conduite pourraient être requis de la part des entreprises des technologies de l’information impliquées. Toutefois, la législation en vigueur au sein de l’UE décharge les plateformes en ligne de la responsabilité du contenu affiché sur leurs sites Web, ce qui limite grandement l'étendue des mesures correctives ou repressives que l'UE pourrait prendre afin de forcer la main aux entreprises du numérique.

D’après les données fournies par le média Reuters, l’UE serait en train de travailler sur un nouveau projet de loi qui servira de cadre pour définir la manière dont les sociétés d’Internet devraient orienter leurs efforts afin de combattre plus efficacement la publication de contenus illégaux sur la toile. Ce projet de loi prévoirait, par exemple, l’instauration de mesures telles que la mise en place d’indicateurs de confiance.

Les lignes directrices de ce projet de loi, qui devraient être publiées à la fin du mois, ne sont pas contraignantes, mais les instances de l’UE ont d’ores et déjà prévenu que des dispositions supplémentaires pourraient y être ajoutées à partir du printemps 2018 en fonction des progrès réalisés par les entreprises. Une source de la Commission a, toutefois, tenu à préciser que la législation en vigueur au sein de l’UE ne modifie en aucun cas l’exemption de responsabilité pour les plateformes en ligne concernant le caractère illégal des contenus qui y seraient publiés.

La Commission voudrait que les grandes entreprises du numérique développent le système des « auteurs de confiance », des organismes expérimentés disposant d’une expertise avérée dans l’identification des contenus illégaux, dont les notifications recevraient une priorité élevée et pourraient entraîner l’élimination automatique d’un contenu particulier. Certains conviendront probablement qu’il est difficile de concevoir la mise en place d’un tel « super advisor » parce que son mode de fonctionnement et sa nature seraient par essence contraires au principe même de la notion de liberté d’expression.

Outre le développement de ces « auteurs de confiance », la Commission encourage les entreprises du Web à publier des rapports de transparence comportant des informations détaillées sur les mesures prises ainsi que le nombre et le type d’avis reçus. Elle serait en train d’explorer les options qui permettront de normaliser ces rapports de transparence. Les nouvelles lignes directrices contiendraient aussi des garanties contre l’élimination abusive du contenu, en donnant aux auteurs le droit de contester une telle décision, par exemple. La commission veut également que les entreprises améliorent la technologie utilisée pour détecter automatiquement les contenus illégaux afin que le volume qui doit être examiné par un humain avant d’être jugé illégal puisse être réduit.

Source : Reuters

Et vous ?

Quel est votre avis sur les nouvelles décisions de l'UE concernant le traitement des contenus illégaux ?
Que pensez-vous de l'instauration des auteurs de confiance ?

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Avatar de hd999
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 18/10/2024 à 16:49
Sacrée Union Européenne : avec eux, ne pas posséder de numéro de cellulaire, d'appareil compatible iOS ou android, c'est d'être interdit de citoyenneté de l'UE : merci la machiavélique DSP2!

L'europe, nous ne vous oublierons pas.
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Avatar de der§en
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 18/10/2024 à 17:23
Une fois à la retraite, et débarrassé des contraintes pro, la première chose que je ferait, sera de résilier mon abonnement téléphonique (a zut, il y a une 2ème, c’est de virer Windows pour installer Linux), je sent que cela fera de moi, un citoyen de seconde zone !
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 27/11/2024 à 10:15
y'a des services ou il est difficile de s'en passer.

je pense a windows, qui est compliqué des qu'on a des logiciels qui ne tourne que dessus.
je pense aussi a youtube, difficile d'aller voir ailleurs, les autres plateformes sont morte, twitch/tiktok et autres c'est le meme contenus que youtube.

pour google search, je n'ai pas trouvé de meilleur moteur de recherche, j'ai essayé qwant et duckduckgo depuis le début de l'année, qwant j'ai arreté et duckduckgo je ne trouve moins bon dabns le contenus francophone, mais pas aussi catastrophique que qwant, donc ca va.
par contre j'ai trouvé une meilleur alternative a google et aux moteurs de recherche: chatgpt+perplexity.
gemini j'ai essayé la semaine dernière, au secours c'est vraiment une bouse.

je fais l'effort d'essayer autres choses, mais parfois les monopoles sont la car les produits sont vraiment qualitatif (difficile dans ce cas de leurs jeter la pierre), ou car le contenue n'est dispo que la bas (et la je ne vois pas vraiement de solutions)
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Avatar de Minato Sensei
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 18/10/2024 à 11:43
Des fois, avec Apple, tu te dis qu'on a touché le fond. Puis tu découvres qu'en fait il y avait plusieurs paliers en dessous
2  1 
Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 18/10/2024 à 22:26
Sacrée Union Européenne : avec eux, ne pas posséder de numéro de cellulaire, d'appareil compatible iOS ou android, c'est d'être interdit de citoyenneté de l'UE : merci la machiavélique DSP2!
Je vais me faire l'avocat du diable mais j'ai pas de smartphone et je peux faire des achats en ligne.
J'ai un feature phone que j'utilise assez régulièrement pour recevoir le code de validation par SMS mais j'ai aussi un boîtier qui m'a été fournit par ma banque il y a une quinzaine d'années (boîtier sésame). Je mets la CB dedans, je fais mon code secret et j'ai un code unique qui s'affiche sur un écran LCD.

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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 18/10/2024 à 23:21
Par définition, UN développeur qui doit donner ses coordonnées ne distribue pas sur l'app store de Apple des logiciels générant de gros chiffres d'affaire, il n'est donc pas concerné par la réglementation de l'UE (un mec qui se fait quelques centaines d'euro par an n'est pas un "commerçant").

Les softs qui sont soumis à la réglementation de l'UE sont des produits développés non pas par un simple développeur mais par des équipes de développeurs appartenant à des entreprises de dev...

Cette histoire est juste une nouvelle combine de Apple: En faire trop du côté négligeable pour mieux cacher l'indispensable!!!

Les GAFAM n'ont eu de cesse de jouer avec les règlementations des autorités quelles soit US ou européennes!
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Avatar de iMaman
Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 13/11/2024 à 12:09
A la publication d'une application sur l'App Store d'Apple ou sur le Play Store de Google, il est possible d'indiquer les pays de distribution de l'application.
Donc pour moi, ce sont les éditeurs des applications qui sont fautifs par rapport au règlement européen (sauf si l'application entre dans les cas d'exception), pas Apple ni Google.
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Avatar de Bigb
Membre averti https://www.developpez.com
Le 27/11/2024 à 9:37
Google est le seul gatekeeper défini par le DMA a ne pas se conformer aux exigences, a trainer les pieds et a essayer de retourner l'opinion publique en sa faveur.
La réalité est tout autre : Google Search est en situation archi dominante (plus de 90% de parts de marché!), et met en avant de manière anticoncurrentielle ses propres services notamment Google My Business.
Apple, Meta et Amazon ont de leur coté rapidement déployé les modifications nécessaires pour se conformer au DMA...
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Avatar de Leruas
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 27/11/2024 à 22:50
ça va juste encore plus compliquer la vie des utilisateurs.
Avant c'était simple de recherche une info sur Google Maps en passant par Google.
Maintenant on est obligé d'aller sur Google Maps directement pour avoir les avis, street view, etc...
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